Le B17


























C’est de Polebrook très tôt le matin du 8 septembre 1944 que le B17 n° 31 560 prend l’air avec ses 9 membres d’équipages pour sa 61e mission de bombardement des sites industriels à Ludwighafen. L’armada était composée de 1070 B17 et B24 et était accompagnés par 350 avions de chasse (Mustangs et P38).

Avant d’arriver sur la cible, notre B17 est pris sous le feu intense de la DCA (FLACK).

Le moteur numéro 3 est « plumé », de ce fait en raison des lourdes charges à emportées, ce bombardier est obligé de quitter la formation en box. Il va continuer seul et lâcher ses bombes sur des cibles opportunes pour alléger l’avion et ne pas se reposer avec celles-ci sur le chemin du retour.

Puis les moteurs 2 et 4 tombent en panne ce qui engendre une perte d’altitude avec un fuselage abîmé.

Arrivé au-dessus d’Illange, le B17 n’est plus très haut (400m environ) et se fait encore prendre sous le feu d’une DCA. Le sol se rapproche, et le pilote, W. SCHERA, donne l’ordre d’évacuer l’avion.

Le 1er aviateur saute en parachute et se pose sur ce qui est maintenant la zone de Metzange; puis 7 autres parachutes s’égrainent les uns après les autres jusqu’au crash final dans ce qu’on appelle aujourd’hui « la clairière du B17″ sur le flanc Ouest de la colline du St-Michel à Beuvange.

Le B17 ne prend pas feu et n’explose pas; dans la cabine il reste un 9e aviateur blessé. Très vite des soldats allemands sont sur les lieux :
- 3 aviateurs sont morts, 5 seront capturés et un seul sera caché par les familles par les familles KIEFFER Roger et WEISKOPF. Il retournera voler sur B17 comme mitrailleur de queue.

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Histoire de la Ligne Maginot” éditée par l’association Moselle River 1944. Disponible également sur Amazon
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